Charlotte Baey(Université de Lille)
La modélisation de la croissance des plantes est née à la fin du XXème siècle, à l’intersection de l’agronomie, de la botanique et de l’informatique. Si les premiers modèles avaient surtout pour objectif de décrire et simuler une plante ou une population de plantes, la confrontation avec les données expérimentales est plus récente et a permis de mettre à jour plusieurs problématiques. On se propose d’aborder certaines de ces questions au cours de l’exposé. Nous parlerons notamment d’analyse de sensibilité, et d’estimation paramétrique. On s’intéressera plus particulièrement à l’extrapolation des modèles individus-centrés à l’échelle de la population via des approches de type modèles à effets mixtes. Ces approches permettent également de modéliser la variabilité génotypique, qui est une des clés pour mieux comprendre les interactions génotype x environnement qui se trouvent au coeur des enjeux d’adaptation au changement climatique.